Les besoins en agroalimentaire n’ont pas cessé d’augmenter ces dernières années. Plusieurs facteurs sont à la source de cette situation : il y a la surpopulation, la surconsommation, etc. Face à cette hausse de demandes, les agriculteurs sont contraints d’effectuer la culture intensive, qui permet d’accroître deux fois, voire trois fois plus la production. Bien que cette méthode soit très efficace en matière de rendement, elle possède aussi de nombreux inconvénients environnementaux. Pour y remédier, il faut donc se tourner vers une agriculture responsable. De quoi s’agit-il ?
L’agriculture durable : qu’est-ce que c’est ?
L’agriculture durable a été évoquée pour la première fois en 1987, dans le cadre des objectifs des Nations Unies pour le développement durable. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un mode d’agriculture, qui vise à durer dans le temps. En d’autres termes, il a pour objectif de garantir les ressources des générations futures. En effet, force est de constater que la culture que nous pratiquons aujourd’hui est loin d’être rassurante pour l’environnement, et même, pour l’économie. Elle favorise la dégradation du sol et la pollution. Si l’on continue dans cette voie, les ressources risqueront donc de disparaitre rapidement et ce sera la génération future, qui va en payer le prix. Il est donc plus que nécessaire de remédier dès à présent.
L’agriculture durable requiert donc l’utilisation de produits biologiques et respectueux de l’environnement. Elle impose aussi la préservation de la biodiversité et de l’état du sol. Si vous voulez plus d’informations sur ce sujet, rendez-vous sur ce site terresagricoles.fr.
L’agriculture durable : quels sont ses principes ?
L’agriculture durable est basée sur 3 principes : une agriculture biologique, raisonnée et à haute valeur environnementale.
D’abord, elle interdit l’utilisation des engrais chimiques et des pesticides de synthèse. Ces derniers tendent à dégrader la qualité du sol. En échange, on privilégie les produits, contenant au moins 90 % d’ingrédients d’origine naturelle, comme les engrais organiques par exemple, composés de déchets d’animaux ou végétaux, et les mécanismes de la nature comme dans une agroécologie.
Ensuite, elle préconise l’agriculture limitative, c’est-à-dire une agriculture moins intensive et qui ne se base pas que sur la surproduction. L’agriculture durable tend ainsi vers l’agriculture artisanale, basée plus sur la qualité que sur la quantité. Cela suppose aussi la réduction de la consommation énergétique ainsi que la suppression des gaspillages alimentaires qui sont les premières sources de la pollution sur terre.
Enfin, l’agriculture durable est une agriculture écologique. Elle impose le respect de l’environnement (la faune, la flore, l’eau, sol …). Elle exige également l’établissement d’une stratégie phytosanitaire, qui vise à garantir le soin et la santé des plantes.
L’agriculture durable : quels sont ses avantages et ses limites ?
Les avantages de l’agriculture durable ne sont plus à démontrer, tellement ils sont nombreux. En premier lieu, elle protège la biodiversité. Elle réduit fortement les risques d’érosion, de production d’effet de serre et des déchets. En second lieu, elle améliore la qualité de la production alimentaire. Comme on n’utilise plus les produits chimiques, les nutriments présents dans les aliments ne risquent pas de disparaitre. Et par conséquent, la santé de la population va aussi s’améliorer.
L’agriculture durable garantit aussi un meilleur avenir économique pour la génération future. Ces derniers pourront continuer à exploiter le sol, sans aucune limitation ni contrainte.
Mais elle connaît aussi certaines limites. On sait maintenant qu’elle privilégie beaucoup la qualité de la production. Il risque donc d’y avoir moins de rendements dans le court terme. Quoi qu’il en soit, avec plus d’outils et une bonne formation des cultivateurs, ce problème sera pallié très rapidement. D’ailleurs, la diminution des offres pourra aussi aider les humains à éviter le gaspillage.