L'année 2024 promet un Tour de France avec des défis de taille pour les coureurs. Parmi les étapes importantes du Tour de France 2024 figurent des ascensions emblématiques durant lesquelles les coureurs testeront leur endurance et leur détermination. Le 21 juillet, le Col d'Eze et le Col de La Turbie marqueront le contre-la-montre final. De Nice au Col de la Couillole, une étape de montagne de 133 km attend les coureurs en 20e étape. La 15e étape, quant à elle, annonce une mise à l'épreuve de presque 200 km pour les coureurs de Loudenvielle au Plateau de Beille.
La 21e étape : Col d'Eze et Col de La Turbie pour le contre-la-montre final du 21 juillet
Pour la fin du Tour de France, le 21 juillet, se teindra le contre-la-montre final avec le Col d'Èze et le Col de La Turbie. Cette étape inédite a été choisie en raison des préparatifs des Jeux Olympiques à Paris, empêchant la traditionnelle arrivée sur les Champs-Élysées. L'arrivée sera jugée sur la place Masséna à Nice.
Parcours de Monaco jusqu'à Nice sur la place Masséna pour la montée finale
Le parcours de la 21ème étape, depuis Monaco jusqu'à Nice, promet un spectacle inoubliable. Le Col de La Turbie, avec sa pente abrupte, son altitude élevée et sa longueur imposante, sera un véritable défi pour les coureurs.
Difficultés de la montée de La Turbie et du Col d'Èze pour les derniers kilomètres de course
Le parcours comporte deux difficultés majeures : la montée de la Turbie, sur 8,1 km à 5,6% de pente moyenne, et le col d'Èze, 1,6 km à 8,1% de pente moyenne. Les défis spécifiques que représente un contre-la-montre en montagne vont mettre à l'épreuve la stratégie des équipes pour le classement général final.
Enjeux et suspense du contre-la-montre final pour la 111e édition du Tour de France
Pour la première fois depuis plus d'un siècle, le Tour ne s'achèvera pas sur les Champs-Élysées à Paris en raison des JO 2024, mais à Nice sur la place Masséna. Cette arrivée inédite ajoute à l'incertitude et au caractère historique de cette édition.
La 20e étape : de Nice au Col de la Couillole, étape de montagne de 133 km avec quatre cols majeurs
La veille de la finale, la 20e étape reliera Nice au col de la Couillole avec un enchaînement de quatre cols difficiles sur seulement 133 km, ce qui pourrait déjà bouleverser le classement avant le contre-la-montre final.
Les difficultés majeures de ce parcours sont le Col de Braus (10 km à 6,6%), le Col de Turini (20,7 km à 5,7%), Col de la Colmiane (7,5 km à 7,1%) et la montée finale vers Isola 2000 (15,7 km à 7,1%).
Le Col de la Couillole, situé à une altitude de 1678 mètres d'altitude, est connu pour sa pente de 7,1% en moyenne 9,3% au maximum. Cette montagne représente une difficulté technique pour les coureurs, un défi de taille pour les cyclistes au terme du parcours.
Aborder une étape de montagne de 133 km nécessite une stratégie spécifique de la part des cyclistes et des équipes pour surmonter les défis posés par le Col de la Couillole et les autres cols qui le précèdent.
Enfin, les conditions climatiques peuvent représenter un défi supplémentaire pour les coureurs, ajoutant une dimension imprévisible à la course.
La 15e étape : de Loudenvielle au Plateau de Beille 197,7 km
L'ascension du Plateau de Beille, s'inscrit comme un moment marquant dans l'histoire du Tour de France. Avec un dénivelé de près de 1800 mètres et une distance de 197,7 km, cette étape impose aux coureurs une endurance physique à toute épreuve.
L'étape se dérouleral e 14 juillet, une date symbolique pour la France. Cette 15e étape promet d'être une journée très difficile en montagne avec un enchaînement de grands cols pyrénéens, dont le redoutable final sur le Plateau de Beille, une arrivée hors catégorie.
Le Plateau de Beille a souvent été décisif lors des précédentes arrivées au sommet. Avec 4850 m de dénivelé positif, cette étape du 14 juillet devrait provoquer de gros écarts au classement général avant d'attaquer la dernière semaine.
Le plateau ne laisse aucune place à l'erreur et requiert une coordination parfaite entre les coéquipiers. Une ascension réussie peut marquer un tournant décisif dans la course et écrire une nouvelle page de l'histoire du cyclisme.